❝ Elisabeth Walker ❞

« Tu as besoin d’une photo ? »
Quand on est Elisabeth, on aime tout ce qui brille et tout ce qui est mignon. Alors, si jamais tu n’as pas le physique de la personne trop choupa choups, c’est même pas la peine de lui parler. Mais dans le cas contraire il faut que tu fasses très attention. Car être mignon tout plein, c’est bien, mais Elisabeth ne te laissera aucun répit. Si jamais elle sent que tu la trahis, ou si elle voit quelqu’un s’approcher trop près de toi, elle va sans doute faire sa crise avant de lui sauter au coup et d’essayer de l’étrangler. Bon, d’accord j’exagère légèrement, elle ne va pas sauter au cou de la personne avec qui tu es, elle va juste ne plus te compter parmi ses fréquentation.

« Je suis la plus belle, alors admire et prends en de la graine. »
Elisabeth, c’est une madame perfection. Sa beauté est ce qu’elle préfère chez elle, elle sait qu’elle peut compter dessus dans les moments difficiles. Il lui arrive de se réveiller avec un bouton, et la … c’est la crise de nerf assurée. Elle va jeter ses produits de beauté, ramasser le fond de teint et va finir par tout faire pour le cacher. Oui, la vanité c’est une définition parfaite pour Elisabeth.

« Sort d’ici ! »
Mais, en plus de tout ceci, Elisabeth est une tête brulée. En cas de bagarre ou de violence, vous la trouverez toujours à côté. Elle aura provoqué la plupart de c’est bagarre à cause de sa perception d’elle-même, mais personne ne pourra le prouver. Faute de preuve, elle reste blanche comme neige. Alors, qui a dit que l’être humain n’était pas intelligent ?

« Mon physique… Vous voulez que je vous parle d’un corps parfait ?! Vous êtes sûr et certain ? Parce que nous allons y passer des heures. Mais si vous insistez, commençons. J’ai les cheveux roses, ils sont doux et brillant, je les nettoie quatre fois par semaine, mais je vais bientôt passer à cinq fois. Je ne les lisses pas, je ne les boucles pas, car ça les casses et ils ne sont plus aussi beau après. J’ai des petits yeux bleus, ils sont irrésistibles ! Vous ne trouvez pas ? Oh et puis je m’en fiche de vous. Continuons. Ma bouche est fine et souvent coloré par du gloss rose bonbon, je mets très peu de collier, car je n’ai pas envie qu’on m’arrache mon cou pour en collier en or. Surtout que de nos jours, l’or est complètement inutile… Bon, après, j’ai des formes so cute ! Si tu voyais mes seins tu tomberais dans les paumes tellement ils sont trop bien fait, et je te jure que c’est des vrais, pas de chirurgie, ce serait inutile pour un corps aussi parfait. Mes bras, je les trouve un peu trop maigre, mais ça je m’en fous un peu, ce n’est pas mon problème, c’est les leurs ! Mes jambes, comment elles sont trop belle ! Elles sont lisses et longue, je les aime tellement ! » Dit-elle avant de s’arrêter quelques instants.

« J’aime beaucoup m’habiller avec des robes, tant quelles sont de couleur blanc, je les porte assez facilement. Je refuse une autre couleur pour les robes, parce que sinon ça fait moins angélique. Et puis le blanc, c’est la vie, c’est la pureté. Tout ce que je ne suis pas en fait ! Les bottes noirs, oui faut pas les oublier ! Elles sont super importante ! Alors, vénérez les et priez pour quelle ne vous frappes pas ! Bon, faut que j’y aille monsieur. Besous besous. » Dit-elle avant de quitter le bureau de l’homme en costume.

« Dans les rue de Londres, chaque individu se balade dans des vêtements de couloir noir et/ou grise. Mais personne ne s’interroge sur les couleurs à la mode. Il pleut souvent, cette pluie laisse aux habitants le soin de sortir leur parapluie des plus fade et sans goût, tout le monde est pareil, personne ne se distingue. Voilà le problème à Londres, il n’y a pas de réel personnalité, tout le monde copie tout le monde. A la fin, tout le monde est pareil et personne n’essaie de faire un effort, de changer. Mais, c’était sans compter sur cette jeune fille aux cheveux roses. Elle, elle sait changer de style, elle est tout le temps de couleurs différentes. Le lundi c’est souvent du rose, le mardi c’est du violet, et le reste de la semaine, elle s’habille en couleur pastel.

Beaucoup de journaux disent qu’elle est la fille d’un riche milliardaire. Personne ne pouvait savoir qu’en fait, c’était tout le contraire. Elle habitait dans les bas quartiers de Londres, ceux où personne n’aimerait habiter, sauf elle. Elle s’y plaisait comme dans un château, car tout ce qui comptait pour elle c’était d’être avec son père qu’elle chérissait tant. Un peu d’amour dans un grand bol de bonheur, c’était la recette de leur vie familiale. Son père, c’était un petit monsieur qui enchaînait les boulots, il en a quatre à l’heure d’aujourd’hui. Chacun d’entre eux lui rapporte le minimum nécessaire pour acheter de la nourriture et payer les factures. La jeune fille voyait bien que son père était fatigué, c’est pour ça qu’elle se promenait dans les rue de Londres, pour trouver un emploi et aider son père dans le remboursement de leur maison. Mais rien n’y faisait, aucun emploi n’était disponible dans cette saison.

Tout le monde l’admirait, cette jolie jeune fille, tout le monde la regardait à cause de son joli visage. Mais derrière ce large sourire et sa tête haute elle souffrait, d’un grand manque que tout le monde avait. Le manque d’argent. Elle était triste, triste d’avoir ancré dans ses souvenirs, la fatigue que son père accumulait. Triste de ne pas encore avoir trouvé de travail pour l’aider, triste de ne pas pouvoir lui donner tout son amour. Oui, la jeune fille était triste. Mais elle savait une chose, que rien n’arrivait sans effort, c’est une des nombreuses leçons que son père lui avait apprise.

« Ma chérie, une lettre vient d’arriver pour toi. Elle vient de l’Académie Wonderall ! » Dit-il à sa fille d’un air fière et confiant.

Elle prit la lettre de ses mains, la caressant de ses dix doigts. Elle doutait à ouvrir cette lettre, après tout, elle possédait un grand pouvoir dans la vie de cette jeune fille. Son avenir était écrit dans cette lettre.

Mais avant d’aller plus loin, il faut que nous vous expliquions une ou deux petites choses. Cette Académie, elle n’est pas pour les gens normaux, elle est pour ceux qui ont un pouvoir, La jeune fille de cette histoire, son pouvoir est de manipuler, elle n’a que quelques mots à dire pour que l’on acquiesce ses moindres désirs. Elle a découvert ce pouvoir vers ses douze ans et demi. Bien sûr, dans les mains d’une aussi jeune fille, l’on pourrait croire que ce serait dangereux, qu’elle l’utiliserait à mauvais escient, mais nous serions complètement à côté. Car elle n’aura utilisé son pouvoir que trois fois dans sa vie. Mais nous n’irons pas jusque-là pour aujourd’hui, si vous voudrez connaître la suite, il faudra lire ses futures histoires.

Elle la regardait en lâchant quelques larmes, son père triste de voir cela, ce maintenait juste derrière elle. Il prit la lettre de ses mains, l’ouvrant pour elle. Il la lisait à voix basse pour la première lecture, et commençait à haute voix pour la seconde :

Mademoiselle Elisabeth Walker,

Nous avons le plaisir de vous accueillir dans notre Académie, vous avez l’air pleine de potentiel, et vu vos dire dans votre présentation, nous serions vraiment impatient de travailler avec vous. Une jeune fille aussi talentueuse ne devrait être que dans une école des mieux adaptés, c’est-à-dire dans les conditions nécessaire au bon déroulement de son parcourt scolaire.

Nous vous attendons impatiemment dans notre Académie. J’espère vous voir très bientôt dans la file d’élève qui orne notre établissement.

Avec toute mes sincères salutations,
Edward A. Pontius

Lorsque son père avait terminé, elle le prit dans ses bras, pleurant de joie, il fit de même avec sa fille, lâchant quelques larmes de fierté. Ce n’était pas tous les jours qu’il pourrait sortir sa fille de la vie de pauvre qu’il mène. Il voulait qu’elle soit dans un meilleur cadre, celui d’une école belle et puissante. C’est pour cela que lorsqu’il en avait entendu parler, il avait tout de suis inscrit sa fille, donnant le moindre détail sur ce qui lui était arrivé lorsqu’elle avait douze ans et demi. Il savait qu’elle avait du potentiel et qu’elle serait destiné à de meilleur chose, mais ce savoir ne dépassait pas la porte d’entrée, tandis que maintenant, tout ce concrétisait, tout était parfait, ou tout le deviendrais.

Le jour d’après, la jeune fille fit ses bagages avec tout ce qu’elle avait, ses nombreuses robes faites par elle-même ainsi que tous ses autres vêtements. Elle s’équipait de tout ce qu’elle pouvait trouvé, car sinon elle ne pourrait même pas s’habiller.

Lorsque les vêtements, le maquillage, les bouquins, et tout le tralala habituel était terminé, elle fit pour une dernière fois le câlin qui lui plaisait tant avec son père, celui qui la remplissait d’amour. Celui qui malgré de nombreuses situations difficiles, arrivait à rendre le sourire. C’était celui que son père lui faisait lorsqu’il était fier. Un câlin serré et calciné, oui, elle l’aimait plus que tout. Mais ils ne se reverraient pas avant longtemps, alors elle restait le plus possible dans ses bras, afin de s’en souvenir les journées de pluie. Lorsque cela fût terminé, elle partait en voiture avec sa tante. Celle-ci l’emmènerait jusqu’à l’Académie où sa nouvelle vie l’attendait. »

Je connais bien cette histoire, car c’est la mienne. Je m’appelle Elisabeth Jane Walker, je suis née dans une famille pauvre, mais je n’ai jamais eu l’impression de l’être, parce que j’avais tous les trésors du monde, l’amour et le bonheur. J’ai dix-sept ans aujourd’hui, je suis en marche d’entrer dans l’Academie Wonderall, il ne me reste plus quelques secondes à attendre, mais j’ai peur. Car ça signifie perdre mon père, le laisser seul. Je sais que c’est ce qu’il veut, mais j’aurais mal au cœur. Il le sait, je le sais. Nous sommes pareils lui et moi, rien ne pourra le changer. Vivre avec mon père était le bouclier qui m’empêchait d’être la fille que je suis au fond de moi, la méchante et garce petite riche, mais maintenant que j’ai perdu ce bouclier, je me sens perdu, et je n’hésiterais pas à utiliser mon pouvoir pour me protéger. Alors, approchez, mais faites attention, car la guerre vient de commencer.

❝ Derrière l'écran ❞

❝ BRAVI BRAVOU BRAVO ❞