❝ Alexei Van Heat ❞

✖ Souriant ✖

Mais ne vous fiez pas à ses sourires. La plupart du temps ils sont illusoires. C'est très difficile de savoir ce qu'il pense, ce qu'il ressent car il n'aime pas trop qu'on empiète sur ses pensées. Il a apprit par expérience qu'un sourire alerter moins qu'un renfermement sur soi-même. Quelques fois, il sourit vraiment, avec les quelques personnes qu'il apprécie.

✖ Provocateur ✖

Sans être nécessairement méchant, Alexei a toujours le mot qu'il faut pour provoquer les gens, en touchant leur égo ou leur point sensible. Bien sûr, il sait que cela peut lui rapporter des ennuis mais il ne peut s'en empêcher. C'est dans sa nature et il aime ça.

✖ Observateur ✖

Alex' cache un potentiel derrière sa carapace qu'il se forge - loin d'être une carapace d’asocial, bien au contraire, il cache sa solitude intérieure derrière une sociabilité illusoire-, un sens de l'observation assez développé, ce qui lui permet d'ailleurs de trouver les mots à chaque fois qu'il a envie de provoquer gentiment quelqu'un ou de lire la peine (ou autre sentiment visible) dans les yeux d'un être cher.

✖ Cachotier ✖

Avec l'expérience, Alexei a apprit à masquer ses sentiments qu'il juge inutile comme l'amour. Il a toujours appris, par le biais de son père, qu'il fallait mieux inspirer la crainte que l'amour. Sans suivre complètement ce credo, le vampire n'en cache pas moins ses sentiments qui pourraient être une source de chantage pour quiconque.

✖ Entreprenant ✖

Tout comme son père lui a appris, Alexei sait qu'il ne doit pas se laisser surprendre car ce serait une forme de faiblesse que de se laisser marcher sur les pieds. Ainsi le vampire est un homme entreprenant aussi bien dans des décisions anodines que dans des actes plus... intimes. Un meneur comme son père en somme.

✖ Calme ✖

Il a beau être provocateur et tout, Alexei est un homme très calme, presque carrément flippant tellement il ne semble pas affecté par certaines choses ou tant il parait froid à quelque moments. C'est surtout parce que c'est ainsi qu'il se met en colère : Une colère intériorisée, aussi froide et cassante que la glace. Et justement, on quand il se met vraiment en colère : Quand il cesse de blaguer ou provoquer qui que ce soit.

✖ Égoïste ✖

Il n'est pas égoïste au sens strict du terme, c'est à dire qu'il ne pense qu'à lui mais plutôt dans le sens où il fait passer ses propres désirs avant ceux des autres comme son père lui a si bien appris à le faire. Cependant, il n'en écoute pas moins les ceux des autres, juste qu'il fait semblant de ne pas y prêter attention pour ne pas se trahir.

✖ Solitaire ✖

Même si ça ne se voit pas, de part ses conquêtes diverses et variées, Alexei est un être qui aspire avant tout à une certaine solitude. C'est pour ça qu'il masque ses sentiments, ses émotions. Il a juste peur que l'on puisse en découvrir plus sur lui. Et même entouré, il s'enferme dans une solitude intérieure.

✖ Paradoxal ✖

Si Van Heath est si dur à comprendre, c'est qu'il est un véritable casse-tête même pour lui même. Il oscille entre des réactions, des sentiments parfois très, voire trop, opposés, trop différents. Il a parfois du mal à cacher ses sentiments mais s'arrange toujours pour que ces moments de détresse ne se voient pas. De personne.

† Un gémissement, un bruissement de draps. Sous la couleur blanche de la parure de lit, un homme s'agite dans ses rêves apparemment torturés de démons intérieurs. Il semble endormi et pourtant on dirait qu'il est prêt à bondir à la moindre occasion. Il bouge, s'agite dans son sommeil qui n'en est pas un. Un sommeil loin d'être reposant. En s'agitant, il fait glisser son "habit" blanc, le drap qui couvrait son corps. Il dévoile lentement son corps aux faibles éclats de lumière diurne qui passent à travers les rideaux pourtant opaques. Le haut de son torse est visible, sa peau blafarde, caractéristique de sa race se dévoile. Vos yeux le dévorent tout entier comme aspirés. Le charisme de légende de ces êtres de la nuit est loin d'être une illusion. Vous le regardez. Vous l'admirez. Sa silhouette élancée prouve qu'il prend soin de lui, qu'il ne se laisse pas aller. Les draps finissent par tomber un peu plus, laissant apercevoir le demi don son mètre quatre-vingts. Un corps qui fait envie, tellement qu'il semble sortir d'un rêve érotique. Ou d'un cauchemar. Le soleil se lève. Vous savez qu'il est temps pour vous de partir... Mais c'est bien à contre cœur que vos yeux quittent la vue magnifique de cette peau à découvert, de ses muscles finement dessinés.

† Le réveil sonne. Un grognement endormi se fait entendre. Quoi de plus normal que de vouloir déglinguer l'objet qui vous tire de d'un sommeil qui enfin s'était calmé. Objet qui vola d'ailleurs à travers la pièce avant qu'un très joli "Et merde" s'échappe des lèvres de l'homme encore caché sous les draps. Il sortit sa tête des draps pour contempler les dégâts. Ah bah oui, il va marcher beaucoup moins bien comme ça.. Des mèches flamboyantes, en bataille, tombent devant ses yeux avant qu'il ne les balaye d'un souffle. Ses cheveux indisciplinés n'ont décidément pas envie d'obéir.. Des mèches rouges comme la flamme, rouges comme... comme le capuchon d'un stylo bic. Ses yeux -qui prennent la couleur rouge lors d'un manque de contrôle de ses envies- bruns, se posent sur les débris du réveil qui sera mort dans l'exercice de ses fonctions. C'était pas sa faute s'il ne se contrôlait pas. Il glissa ses doigts dans ses cheveux, dévoilant un peu plus son visage blafard, son joli minois de mutant-vampire jeune adulte, cette moue angélique qu'en apparence qui contraste avec la couleur insolite de ses mèches. Ses lèvres, finement dessinées laissant échapper une soupir. Il avait besoin de musique. Et vite.

† Tandis que quelques notes s'échappaient de ses lèvres et de la chaîne hifi, l'eau de la douche coulait sur son corps d'albâtre désormais entièrement nu. Les gouttes tombaient jusqu'au bout de chacun de ses doigts fins. Il ne fait pas beau ce matin, alors il se prépare pour une nouvelle journée de.. cours. Enfin pas en tant qu’élève, puisque c'est un surveillant. Ses habits trônent sur son lit, quelques couleurs alliées à du noir ou du blanc. Sans véritablement de style particulier. P Il sort de la douche, quelques gouttes perlant sur son corps dénué de couleur de la vie.

Je n'ai pas la prétention de me souvenir de toute mon histoire et puis je vous assure qu'elle serait horriblement barbante. Il parait déjà que l'esprit n'a aucun souvenir avant les deux ans et bien moi, je n'ai même pas de souvenir de cette époque. Si vous n'êtes pas content c'est le même prix, je raconte ce que je veux, allez plutôt demander à mon père il vous recevra. Bon, disons que je suis plus... flexible, alors je vous raconterais un morceau de mon histoire. Écoutez bien, jle dirais pas plusieurs fois.

Je me souviens très bien des quelques jours qui ont précédés mon entrée à l'académie. C'était un jour où la neige tourbillonnait en gros flocon. J'avais 16 ans. Assis sur le rebord de la fenêtre, je regardais les petits cristaux de glace tomber, s'accrocher au sol comme si leur vie en dépendait. De mon point de vue, ils semblaient vraiment... faible et inutile. Mais aussi tellement beau. Oui, la neige était belle et je la regardais inlassablement. En même temps, je n'avais pas la meilleure des vies. Enfin. D'un point de vue extérieur peut-être mais du mien, elle était bien triste et monotone. Certes j'avais tout ce que je voulais. C'était peut-être justement ce que je n'avais pas qui me manquait. Et ce que je n'avais pas, c'était la liberté.

Mon père était un homme très affluent. Une espèce de politicien avec des méthodes pas toujours très recommandables. Voir même carrément véreuse. C'était quelqu'un qui aimait jouer. Et pas seulement aux cartes. Je crois que j'ai un peu suivi son exemple. Même inconsciemment. En même temps, il était le seul à m'élever. Enfin, si on peut dire ça comme ça. Donner de l'alcool à un gosse de 10 ans, c'est pas vraiment ce qu'on appelle élever son fils. C'était le seul exemple que je pouvais suivre et dites vous bien que les chiens ne font pas des chats. Sans être complètement comme lui -sinon, je ne serais pas à blablater- je pense que j'ai quand même pas mal suivi son exemple. Enfin, on ne se refait pas.

- Père, j'veux partir. Loin. Au pays de Mère.

Mon père est anglais. Mère était écossaise... Oui, était... Il y avait eu cette affaire qui avait mal tourné. Le nom de mon père, et le mien par la même occasion, avait été trainé dans la boue. A 16 ans j'avais une maturité que les adolescents qui avaient grandis dans l'insouciance n'avaient pas. Je ne supportais pas que quelques hommes continuent à nous traiter comme de vulgaires cafards. Mon ton était sans appel. Même mon père avait aussi un sourcil. Mais que voulez-vous, chassez le naturel, il reviens au galop. Mon regard rivé vers la fenêtre regardait toujours les flocons qui tombait. Peut-être étais-je faible moi aussi. C'est pas pour rien que j'avais quitté l’écosse. Et c'est pas pour rien que maintenant j’étais en Angleterre.

Bref. Je voulais surtout que mon père oublie son ancien travail, en somme, repartir de zéro. Chose pas si facile. Et puis des années ont passées et je suis maintenant, à 21 ans, le pion de l’académie. Passer d’élève à simple surveillant, la pastille était dure à avaler. Mais je suis sûr que même si je ne dis rien, je préfère cette vie là. Après tout je me connais bien, je sais ce que je pense.

Et c'est bon. J'ai dis l'essentiel. Vous êtes content ? Disparaissez maintenant, je commence à avoir faim et mes lèvres pourraient accidentellement tomber dans votre gorge. Oui bon, c'est vrai que le directeur m'a interdit de m'approcher un peu trop près des élèves - si vous voyez ce que je veux dire - et puis de toute façon, je suis capable de me contrôler.

Pouvoir

Disons que Alexei... est un vampire. Un être de la nuit à la beauté dévastatrice et au charisme mortel. Un être ni mort, ni vivant, qui se nourrit de sang pour survivre. Quoique plus vivant que mort. Puisqu'il a subit plein de changements sans mourir. C'est un fake mais c'est pas grave. On dit "Vampire" C'est plus classe.
Un être à la peau aussi blafarde que la lune, aussi dure que le marbre. Un être dont les yeux se colorent de rouge dès que la faim, la colère ou la perte de contrôle se fait sentir, un être de légende.. Mais rassurez vous. Puisqu'on considère que ce n'est pas totalement un vampire, genre un vrai de vrai - Pfeeeeuh ça n'existe pas ces trucs là! *meurt* - bah il vous évitera les cliches de merde du style : "oh my god ça brule, les loups ça pue, le sang humain c'est le repas le plus important de la journée." Oui il peut ressentir une forte envie de mordre la chair de quelqu'un - en particulier les filles, elles ont une odeur plus sucrée - mais il ne le fait pas. Pas encore. Il sait se nourrir comme avant ses 16 ans.

❝ Derrière l'écran ❞

❝ BRAVI BRAVOU BRAVO ❞