❝ Lexy Blue Liddell❞

Lexy est plutôt calme et agréable, du genre à garder son sang-froid en toutes circonstances. Il n'est pas rare de la voir avec un sourire grand comme celui d'un gamin qui reçoit un jouet dans n'importe qu'elle circonstances. Ce qui fait d'elle une personne très difficile à cerner, surtout pour lire ses sentiments. Elle n'est néanmoins pas très sociable et préfère en général être seule, ce qui fait qu'elle a un peu de mal à tenir une conversation pour la suite. Ou disons plutôt que la conversation aura de gros blancs... Même si on s'attache facilement à elle, elle reste souvent à l'écart, ne se liant que le moins possible avec les gens. Ou alors, quand il lui prend l'envie de s'amuser un peu, elle possède un caractère très instable ; à savoir qu'elle prend et quelle jette par la suite en un laps de temps très court. Elle est même presque incapable de tenir une vraie amitié plus de quelques jours et se déteste pour ça, car si elle avait pu choisir elle aurait été bien plus accrochée aux autres. Mais elle n'y peut rien, c'est plus fort qu'elle. Elle se lasse et voilà, tout est fini. En réalité, il y a eu quelques exceptions, ce genre de personnes vraiment pas courantes qui restent à côté de vous indéfiniment. Disons qu'elle reste dans la moyenne, mais ce que l'on peut par contre apprécié ce sont ses raisonnements qui sonnent souvent très adultes. Quand on lui explique quelque chose de sérieux par exemple, elle sait y faire très attention, là où beaucoup de gens auraient tourné la tête et passé leur chemin. En réalité, elle s'adapte toujours à la personne à qui elle parle. Elle réfléchit à tout ce qu'elle va dire avant de le laisser sortir et cela en fonction de son interlocuteur. Ce qu'elle déteste pardessus tout, c'est le mensonge. Elle préfère avoir la vérité, même désarçonnante et détestable, plutôt qu'un tas d'idioties confondues en excuses. Elle veut qu'on soit franc avec elle, qu'on ne la laisse pas et elle sera toujours apte à faire face quoi qu'il arrive. Et puis dites-vous que si quelque chose vous prend au piège, vous pouvez toujours tout abandonner. Vous avez largement le choix, entre continuer cette vie ou la finir à l'instant présent. Comment ça, ce raisonnement est un peu lâche ? Ce qu'il y a de très appréciable avec Lexy, c'est qu'elle dit ce qu'elle pense tout haut, tout fort. Rien ne la dérange, aucune honte.

De longs cheveux noir ébène, un visage illuminé, une mine boudeuse par certains temps, Lexy est une beauté. La jeune fille a un doux visage, tellement mignon qu'on aurait envie de lui tirer les deux joues et lui caresser les cheveux. Deux yeux d’une sorte de rougeâtres mélangées à un orange assez clair. Les pommettes de la demoiselle sont quant à elle d’une belle couleur rose framboise virant aux rouges quand elle rougit, évidemment. De petites lèvres viennent délicatement orner son visage. Un nez, bien courbé, vient parfaire le tout. Sa chevelure fait ressort ses yeux leurs donnant une couleur un peu plus clairs. Ces cheveux s’étendent jusqu'à son bassin, et ce fut suite à un jeu qu'elle tenta de laisser ses cheveux pousser jusqu'à ses chevilles. Une taille fine, mais avec quelques rondeurs bien réparties fait d'elle une jeune femme bien proportionnée. Poitrine présente, quelque fois trop. Sa démarche se veut sautillante quand elle est de bonne humeur. Quand ce n'est pas le cas, ce sont des pas lourds qui tranchent dans les couloirs. Se tenant droite, elle possède une jolie silhouette.
Lexy a beau être jeune et respirer physiquement l'innocence, elle se noie dans des dentelles et des vêtements osés. Elle se complait à porter des robes à volants, à froufrous et à dentelles. Des portes jarretelles accompagnés d'une robe un peu courte mais pour ne pas tomber dans le vulgaire, un jupon vient masquer un peu tout cela. Ses couleurs fétiches ? Toutes, oui, la demoiselle ne voudrait pas faire de jaloux. Oui, elle possède un style vestimentaire assez particulier pour une jeune femme. La demoiselle ne passe pas inaperçu. Mais tous ces vêtements lui vont réellement bien. Lexy ajoute à cela divers accessoires, passant du banal à l'étrange. De la simple fleur dans les cheveux jusqu'au cache œil bleu dans les cheveux. Celui-ci ne sert qu'à décorer.

« Maman m’a toujours dis, de ne jamais m’énerver. Que la colère engendrer la violence, et que la violence n’est pas quelque chose de bien. Maman m’a aussi dit de ne pas parler aux étrangers. Maman m’a dit pleins de chose. Et, moi j’obéis à ma maman. » Elle n’avait que douze, et la jeune Lexy était déjà quelqu’un de très calme. Face à n’importe qu’elle circonstance, on lui avait appris à toujours rester calme. Ne jamais s’énerver, être toujours plus intelligent que l’ennemi. C’est ça, être fort. Savoir rester calme face à la violence des autres. « Ta mère c’est une salope, et tu voudrais continuer de l’écouter ? » Lexy lâcha alors un soupire, et s’approcha lentement de l’enfant plus âgé qu’elle, qui semblait vouloir absolument énerver la jeune fille. « Tu sais, c’est pas très gentil de dire des trucs comme ça. » Le jeune homme frappa violement Lexy au visage, qui tomba à terre sous la violence de la frappe. Elle lâcha un second soupire, remettant ses cheveux en place, pour ensuite se redresser, toujours face à lui. Vous savez, quelques fois. On oublie ce qu’on nous enseigne. On met tous son savoir de côté, et on lâche tout. C’est comme un peu la goutte qui fait déborder le vase. Et, cette goute-là est proche d’arriver pour elle. Lexy n’a jamais eu de père, trop peureux de fonder une famille, il avait pris la poudre d’escampette laissant derrière lui sa mère et son enfant. « C’est vous regardant ta mère et toi, qu’on sait pourquoi ton père il s’est cassé ! » C’est alors que la jeune fille, leva la tête vers le jeune homme un sourire niais sur les lèvres. Avant de saisir ses cheveux pour venir coller sa tête contre son genou. Ce dernier tombant au sol, le nez en sang, sanglotant. « C’est vrai quoi. Toi t’es fini à l’urine, et je ne viens pas le crier sur tous les toits. Alors ferme là. » Lexy repris alors la route vers sa maison. Le laissant appeler sa mère, en larme. Ce n’est que quelques mètres plus loin, seule, que Lexy se mit elle aussi à pleurer. Il n’avait pas tellement tord ce marmot, elle n’avait pas de père. Juste une mère. Aussi aimante et gentille soit-elle. Mais il lui manquait quand même la présence de son père. Elle se laisse glisser contre un mur, pour se recroqueviller sur elle-même. Son visage plongé sur ses genoux. « Ils ont peut-être raison… » Un déchet. C’est comme ça qu’ils la qualifier. Un déchet. Sans réel famille, puisqu’aucun père. Sa mère ne lui avait jamais vraiment parler de lui. Sauf pour dire qu’il n’était qu’un pauvre type sans cœur ni âme. Rien de plus. Lexy ne sait même pas à quoi il ressemble, ni comment il s’appelle. Rien. Le néant. C’est comme si une partie de son cœur rester vide. En attente de réponse.

Le temps passa et la routine s’installa. Seule. Comme toujours. Lexy continua sa petite route. Jusqu’au jour où elle décida de quitter cet endroit. Elle changea également d’école, changer de visages ne pouvait lui faire que du bien. Sa mère approuva sans broncher cette lourde décision, et l’encouragea même. De plus, certains évènements assez louche l’avait en plus poussé à faire ce choix. En effet, lors d’une course folle dans les rues de sa ville pour échapper à des salauds pré-pubères en manque d’affection, Lexy pris connaissance d’un don qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir auparavant. De grandes ailes noires se sont vues prendre place dans son dos, l’emmenant ainsi à l’abri de ses malfrats. Dans les airs. Mais en plus de cela sont bras gauche avait pris forme d’une arme. Elle qui n’avait jamais touchée à ce genre de chose, des idées obscures prirent le dessus et fit face aux deux jeunes hommes. Plus vraiment certain de leurs actes face aux « monstre » devant eux. Cependant Lexy se calma rapidement, et les effraya juste. N’en blessant alors aucun.

C’est en rentrant chez elle que Lexy précipita son départ. Et du même changer d’école. Se dirigeant plutôt vers une école ou ils seraient capable de lui expliquer ces changements. Ces choses qui poussent sur son dos, et se bras qui n’en fait qu’à sa tête en changeant d’arme comme de chemise.

❝ Derrière l'écran ❞